Oh, oh! Mais regarde-moi cette courbe, cette teinte, ces formes sublimes et délicates! Il est à tomber par terre. Que dis-je? Ce ponga est à croquer!
Description du physique -

Oh, ce roi-là est un bel homme. Il ne ressemble guère à ces vieux croûtons que nous pouvons retrouver la plupart du temps sur les trônes. N'a-t-on pas vu un Roi plus majestueux, plus fort et ayant une telle force de caractère ? Son apparence plutôt juvénile pour son âge est de famille. Déjà, son père n'avait l'air d'avoir que la trentaine alors qu'il avoisinait les 50 ans. C'est exactement la même chose pour lui, donc les enfants sont déjà dans la fleur de l'âge. Certains racontent que de lointains ancêtres du Roi seraient des anges, ce qui expliquerait sa beauté et son apparence toute entière.
En résumé, Talib a un regard hautain, souligné par des pupilles d'un marron écrasant, le visage entouré par des cheveux d'un blond or. Ayant vécu pendant des années au sommet d'un trône inatteignable, il a tendance à considérer la populace comme une masse d'incapables. D'ailleurs, il n'a aucune idée de comment celle-ci vit, et serrait bien incapable de faire une seule vaisselle ou de préparer un seul plat un peu raffiné, comme viennent le souligner ses mains et ongles parfaitement manucurés, fins, doués uniquement pour les arts. Pourtant, Jaems le Roy s'affirme du haut de son 1 m 80, sa taille plutôt fine et ses habits où sont incrustées de multiples pierreries. Pour ceux qui affirmeraient qu'il n'est qu'une marionnette du pouvoir, la bouche aux lèvres rouges du roi ne lui sert pas qu'à faire joli, les paroles qui en sortent peuvent être cruelles, assassines, comme la hache s'abattant sur le cou des condamnés.
Malgré tout, comme tout homme approchant la cinquantaine, Talib se sent vieillir. La fugue de son enfant l'a considérablement marqué, mais il sait sa femme complote dans son dos. Il n'est pas sourd. Et s'il le faut, il se battra.

Un. Non, deux. Peut-être trois? Non, non. Un. Un seul. Je peux le faire... J'ai de la volonté! Un. Un seul et unique. ... Nooon, je peux pas! C'est trop dur de se contenter que d'un seul ponga! Aux démons la volonté, moi, je me goinfre!
Description du mental -

Comment décrire cet homme dans la force de l'âge gouvernant tout ce royaume ? Un seul mot ? La force. Le risque aussi. Qu'il ait vingt, trente, quarante ans, Talib Jaems a toujours aimé prendre des risques. Ce qui ne prennent pas de risques sont des lâches, et les lâches sont tout juste bons à être exécutés. Il y a dans le caractère du Roi une espèce d'omnipotence, intransigeance qui n'appartient qu'à lui. Il est tantôt curieux comme pourrait l'être un enfant de dix ans et profite des fards, des perruques mises à sa disposition pour descendre voir la Masse seul, sans escorte – ce n'est pas comme s'il ne savait pas se battre, non plus. Le Roi aime le risque. Il aime parler politique, faire de longs débats avec ses confrères pouvant durer des heures et des heures, déchiffrer chaque petites expressions sur le visage de ceux-ci.
À propos de l'omnipotence de Talib Jaems, celui-ci possède de nombreux espions, ses oreilles. Il s'agit de personnes de confiance à son service, payés grassement, et lui délivrant toutes les secrets dans de petits parchemins pliés en quatre et scellés. Avec l'âge, il avait appris à être plus calme, appréhendant plus facilement des alliances, mais ce n'est pas pour autant qu'il compte se laisser faire par sa femme. Pour finir, Talib Jaems aime fortement ses enfants, mais ne veut plus entendre parler de son fils, le fugueur. Son sens des responsabilités est grand, et il compte bien respecter son alliance avec les anges et protéger ses serfs jusqu'au bout.

Il était donc un ponga...Et puis...Quand tout à coup...Soudain!...Paf!...Boum!...Tatalalaaa!... ... ... Zzzz...
Racontez une anecdocte, une histoire sur votre personnage -

La vie de Talib Jaems commença le plus normalement du monde, pour un Prince. Il était le deuxième fils du roi de l'époque et, en cette qualité, eut une éducation des plus prestigieuse, avec des précepteurs renommés. Langue, cours de politique, de géographie, d'équitation, d'arts, il semblait que le jeune prince était doué en beaucoup de choses. Son caractère assez insolent causa pour sa personne diverses punitions qui le calmèrent un moment pour lui donner une verve un peu plus importante plus tard. Il s'entendait étonnamment bien avec son frère aîné, de deux ans plus âgé que lui, Hector, et tous deux ne manquaient aucune occasion pour jouer à la guerre ensemble ou faire des compétitions d'épées de bois.
Lorsque son frère décéda de la petite vérole à dix ans, il se retrouva soudainement héritier du trône, face à un père effondré d'avoir perdu son Dauphin et un peu paumé. Ce n'est pas comme si, à l'âge de neuf ans, l'on pouvait envisager du jour au lendemain diriger un royaume. C'est ainsi que les cours et l'emploi du temps de Talib ne firent qu'augmenter. Son père étant occupé par la gestion du royaume, il ne le voyait pas vraiment souvent, il était en revanche assez proche de la reine sa mère et de ses sœurs, ne manquant une occasion pour voir sa favorite, Bernadette, d'allure assez garçon manqué et lui donner les cours de rhétorique qu'il avait eu la veille. Il avait ainsi un « camarade » pour s'entraîner à la parole.
C'est aussi pendant cette période d'allure assez bucolique que Talib Jaems développa son habilité à l'épée et son talent de mentaliste, se mettant à lire tous les anciens livres des archives royales sur le sujet. Puisqu'il était l'héritier du trône, il savait que nombre de ses interlocuteurs seraient de fins menteurs, habitués à emberlificoter n'importe quel homme politique. Il tenait plus que tout à être prêt au Pouvoir et compétent. Et lorsqu'il regardait son père exercer son Pouvoir, une lueur d'envie, de jalousie s'allumait parfois dans ses yeux.
Son mariage, tout comme les mariages importants de cette époque fut organisé et choisi par les conseillers du roi. La femme choisie fut Carolyne Sino et le pays organisa rapidement de somptueuses fiançailles. À 15 ans, Talib était donc marié et avec une femme des plus belles. Tout semblait se passer très bien jusqu'au décès de son père, deux années plus tard. L'enterrement fut faste, le couronnement également et le Roi et la Reine des humains ne tardèrent à être couronnés. Talib s'assit pour la toute première fois sur le trône et regarda le Monde tout comme le faisait son père. Alors qu'il le faisait pour la toute première fois, il ressentit un espèce de sentiment mêlant l'excitation et l'envie. Un sourire éclatant apparut sur son visage et il embrassa sa femme.

Trente ans plus tard, Talib y était encore, sur ce trône. Il avait des enfants, certains déjà majeurs, d'ailleurs. Sa femme, elle, avait changé. Oh, bien sûr, il y avait toujours un petit éclat entre eux, un espèce de petit jeu sournois presque sexuel, mais il savait bien qu'elle complotait derrière son dos. Son don, en plus de ses émissaires le lui avait révéler il y avait très longtemps. Il avait conclu de nombreux pactes, lors de son règne, que ce soit entre les humains ou entre les anges. Aujourd'hui, peuple ailé était allié aux humains et il comptait bien garder cette alliance telle quel. Le trône était toujours aussi confortable, et pour son propre bien, il l'avait garni de divers coussins, tous de couleurs plus extravagantes que les autres. Le Roi était quelqu'un qui aimait regarder le Royaume de haut ; il n'était pas facilement colérique, ni oisif, même s'il en donnait l'impression. Ces dernières années, l'idée de conquérir plus que le Royaume des humains avait éclos dans sa tête et le titillait...et si le royaume des Démons devenait à lui ? Et si un jour, il devenait le Souverain de tout ce monde, qu'il soit en hauteur ou souterrain ?